Conseiller financier ou planificateur financier: lequel choisir?

Lorsqu’il s’agit de vos finances, il est important de vous assurer que vous travaillez avec les bons professionnels. Souvent utilisé dans le milieu des finances, le terme « conseiller financier » est réservé depuis peu à tout individu possédant le titre de planificateur financier[1]. Ainsi, les deux appellations sont des synonymes et désignent le même professionnel[2].

 

Toutefois, cette notion n’est pas encore implantée dans notre culture financière et nous continuons d’employer le titre de conseiller financier pour désigner les professionnels qui ne possèdent pas l’accréditation de planificateur financier. Ainsi, malgré l’évolution récente du contexte légal entourant la pratique de la planification financière, il nous apparaît important d’identifier les principaux éléments qui différencient le planificateur financier du « conseiller financier » afin que vous soyez en mesure de choisir quel professionnel pourrait le mieux répondre à vos besoins.

 

deux personnes travaillant sur leur ordinateur portable

 

Pourquoi consulter un professionnel en finance?

La gestion de vos finances vous donne des maux de tête ou vous apparait trop compliquée pour vous y mettre. Vous ne vous sentez tout simplement pas à l’aise d’investir votre argent seul, ou encore vous manquez de temps pour le faire. C’est là qu’intervient votre professionnel en services financiers. Il sera en mesure de vous aider à prendre les bonnes décisions en fonction des contraintes de votre environnement financier.

Il prendra le temps de bien comprendre votre situation, il vous aidera a créer une stratégie concrète en tenant compte de vos besoins actuels et futurs, puis il vous aidera par la suite à respecter vos obligations et à atteindre vos objectifs. Pour en apprendre plus sur les avantages de faire affaire avec un professionnel du milieu financier plutôt que de tout faire soi-même, nous vous invitons à consulter notre article Pourquoi consulter un planificateur financier ?

 

Qu’est-ce qu’un conseiller financier?

Le terme conseiller financier réfère généralement à toute personne qui vous offre des conseils sur la gestion de vos finances. Un conseiller financier peut être un courtier d’assurance, un employé de votre institution bancaire ou encore une personne qui vous offre des conseils sur des produits d’investissement. Ils peuvent donc avoir différents niveaux de compétences et d’accréditations selon les services qu’ils fournissent et selon l’institution pour laquelle ils travaillent.

 

Qu’est-ce qu’un planificateur financier?

Un planificateur financier est une personne qui offre des conseils complets, pour vous aider à atteindre vos objectifs à long terme. Il prend en compte l’ensemble de votre environnement financier et de votre situation personnelle et familiale. Il possède oui des connaissances en placement et en assurance, mais se distingue par son expertise à analyser les enjeux relatifs à la retraite, la fiscalité et l’environnement légal et successoral ce qui lui permet d’émettre des recommandations cohérentes par rapport à l’ensemble de votre situation.

Les planificateurs financiers possèdent un niveau minimum de qualifications, mais certains choisissent de poursuivre leurs études dans des domaines spécialisés tels que la fiscalité, la planification successorale et l’accompagnement de certains types de clientèle, tels que les propriétaires d’entreprise.

 

Conseiller financier ou planificateur financier: qu’est-ce qui les différencie?

 

Rôle général:

Un conseiller financier est une personne qui vous aide à gérer votre argent. Il vous guide dans le choix des couvertures d’assurance et des solutions d’investissement qui vous conviennent. Il peut fournir des conseils généraux ou des recommandations spécifiques selon son niveau d’expertise.

Un planificateur financier est une personne qui crée et met en œuvre un plan pour vous permettre d’atteindre vos objectifs financiers. Il peut vous aider à épargner pour votre retraite, à acheter une maison, ou encore vous conseiller quant à votre planification successorale.

La principale différence entre un conseiller financier et un planificateur financier est le niveau de conseil qu’ils offrent. Un conseiller financier peut fournir des conseils limités ou spécifiques, tandis qu’un planificateur financier adoptera une approche globale afin de vous faire prendre conscience que chaque décision influence de près ou de loin un autre aspect de votre environnement financier.

Évidemment, un même professionnel peut avoir de multiples certifications et compétences qui lui permettent d’agir à titre de planificateur financier et de conseiller financier.

 

Services offerts:

Plus concrètement, le conseiller financier offrira des produits financiers tels que des fonds communs de placement, des contrats de fonds distinct, des polices d’assurance, des forfaits bancaires, du financement, des REER, des CELI, etc.

Le planificateur financier lui offrira des services financiers de consultation entourant sept domaines d’intervention, soit la finance en général, la fiscalité, la retraite, l’environnement successoral, les assurances, les placements et l’environnement juridique.

 

Formation et notoriété:

Au Québec, toute personne qui se dit planificateur financier ou Pl. Fin. doit d’abord et avant tout posséder un diplôme de l’IQPF. Ils doivent également posséder un permis d’exercice émis par l’Autorité des marchés financiers ou être autorisés à porter le titre par un ordre professionnel (Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (CPA) et Ordre des Adm.A.) qui a conclu une entente avec l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Les conseillers financiers quant à eux ne sont pas soumis à aucune réglementation particulière au Québec. Leur niveau de formation peut également varier grandement en fonction de leur rôle. Selon l’institution par l’entremise de laquelle ils exercent leurs compétences, ils pourraient être obligés de devoir obtenir un permis d’exercice émis par l’AMF.

chapeau de graduation

 

Employeur:

Les conseillers financiers peuvent travailler pour une banque, une compagnie d’assurance ou une société de courtage. Ils peuvent également être des conseillers indépendants.

Les planificateurs financiers, quant à eux, sont connus pour travailler dans des entreprises privées, mais ils sont aussi présents en grands nombres au sein d’institutions financières afin d’offrir un service “spécialisé” aux gens fortunés et/ou d’agir en support aux conseillers financiers dans la gestion de leur dossier plus complexe.

 

Tarifs:

En fonction du type de services qu’ils fournissent, les conseillers et planificateurs financiers peuvent être rémunérés de différentes manières.

Les conseillers financiers peuvent être rémunérés à salaire par l’entreprise pour laquelle ils travaillent, ou par des commissions sur les ventes. Certains peuvent également facturer des frais pour leurs services (honoraire, forfaitaire ou pourcentage des actifs gérés).

Les planificateurs financiers facturent généralement des honoraires pour leurs services. Il peut s’agir d’un tarif horaire ou d’une rémunération forfaitaire en fonction de la charge de travail.

Paiement par carte

 

Où trouver un conseiller ou planificateur financier?

Maintenant que vous connaissez un peu mieux ce qui différencie le conseiller financier du planificateur financier, il ne vous reste plus qu’à trouver la bonne personne avec qui faire affaire.

Vous trouverez généralement des conseillers financiers dans les banques et les institutions financières. Ces personnes seront en mesure de vous conseiller sur les produits proposés par la bannière qu’ils représentent. Les compagnies d’assurance emploient également des conseillers financiers qui peuvent vous aider à prendre les bonnes décisions pour votre couverture d’assurance et vos investissements.

Certaines personnes choisissent également de travailler avec des conseillers financiers indépendants. Ces conseillers ne sont pas affiliés à une institution particulière et peuvent vous offrir des conseils plus impartiaux.

En ce qui concerne les planificateurs financiers, un bon nombre d’entre eux travaillent pour des entreprises privées. Ils offrent généralement des services de consultation qui visent à répondre à presque n’importe quelle question ou préoccupation que vous pourriez avoir en fonction de votre environnement financier. Par ailleurs, pour avoir accès à un planificateur financier auprès de votre institution financière, il faut généralement avoir un volume d’actif considérable.

Enfin, vous pouvez également trouver des conseillers financiers et des planificateurs financiers en ligne ou par l’intermédiaire d’autres professionnels tels que des comptables ou des avocats.

 

Quels sont les éléments à considérer dans mon choix?

Le processus de choix d’un conseiller financier peut être décourageant, mais il est important de prendre le temps de faire vos recherches et de poser les bonnes questions afin de prendre une décision éclairée.

 

Réfléchissez à vos objectifs financiers

La meilleure façon de décider quel type de professionnel de la finance vous convient le mieux est d’abord et avant tout de vous questionner sur vos besoins et objectifs. Ces questions peuvent être un bon point de départ dans votre réflexion:

  • Quels sont mes objectifs financiers ?
  • Ai-je besoin d’aide pour établir un plan financier et pour mesurer les conséquences financières de l’évolution de mon environnement, ou ai-je simplement besoin de quelqu’un qui me donne des conseils spécifiques en matière de placement, de financement ou d’assurance?
  • Combien puis-je me permettre de payer pour ces services ? Quel est mon budget?
  • Est-ce que je préfère travailler avec quelqu’un qui est employé par une société spécifique, ou est-ce que je veux travailler avec un conseiller financier indépendant ?

 

Obtenez des références

Obtenir des références de ses amis et de sa famille est un bon moyen d’entrer en communication avec une personne fiable. S’ils ont eu une expérience positive avec un conseiller, ils seront plus qu’heureux de vous le recommander.

Vous pouvez également consulter le répertoire électronique des Pl. Fin. de l’Institut québécois de planification financière pour obtenir une liste des professionnels qualifiés dans votre région. D’autres ressources semblables sont également disponibles sur les sites d’organisation professionnelle en lien avec le domaine de la finance. Nous vous recommandons notamment de consulter le registre des entreprises et des individus autorisés à exercer du site de l’Autorité des marchés financiers afin de valider les accréditations de chaque professionnel du milieu financier que vous rencontrez.

 

Posez des questions lors de votre première rencontre

N’ayez pas peur de poser beaucoup des questions au conseiller lors de votre premier entretien. Le choix du professionnel à qui vous allez confier la gestion de vos finances est une décision très importante. Vous devez donc vous assurer que vous êtes à l’aise avec la personne et que cette dernière possède les compétences et les ressources pour répondre à vos besoins.

Renseignez-vous d’abord sur le type de services qu’ils proposent, sur leur expérience et sur leurs tarifs. Puis, n’hésitez pas à vérifier leurs références (s’ils en ont) ou à demander des recommandations sur les médias sociaux. Il peut être également pertinent de lire les critiques en ligne à leur sujet et de voir ce que d’autres personnes disent d’eux.

Quelques bonnes questions à poser sont :

  • Quelles sont vos qualifications et votre expérience ?
  • Avez-vous d’autres clients dans une situation similaire à la mienne ?
  • Comment êtes-vous payé (commission ou honoraires) ?
  • Pouvez-vous me fournir des références ?
  • Êtes-vous inscrit auprès de l’organisme de réglementation des valeurs mobilières de ma province ?
  • Quels sont vos honoraires et quels services comprennent-ils ?
  • À quelle fréquence nous rencontrerons-nous ?
  • Pouvez-vous me fournir un plan financier ?

Parlez à plus d’un conseiller

Si vous n’êtes pas sûr que le conseiller vous convienne, ou si vous souhaitez simplement obtenir un deuxième avis, n’hésitez pas à le demander. La plupart des conseillers vous proposeront une consultation gratuite. C’est une bonne occasion de poser d’autres questions et de vous faire une idée de ce que le conseiller peut faire pour vous.

 

Conclusion

Si vous cherchez quelqu’un pour vous aider à gérer votre argent et vous donner des conseils spécifiques en matière de placement, un conseiller financier est le bon choix. Toutefois, si vous souhaitez obtenir des conseils plus complets sur la création d’un plan financier global afin que les gestes posés forment un tout cohérent, un planificateur financier pourrait être mieux adapté à vos besoins. Quel que soit votre choix, assurez-vous de demander des références et de faire des recherches avant de prendre toute forme d’engagement.

Pour toutes questions concernant la planification financière, notre équipe de spécialistes en planification financière et fiscale se fera un plaisir de vous aider.

Contactez-nous dès maintenant!

 

[1] Article 56 de la Loi sur la distribution de produits et services financiers.
[2] Règlement sur les titres similaires à celui de planificateur financier.

Quelques conseils fiscaux de fin d’année pour 2017

L’année 2017 tirera sa révérence bientôt. Nous vous avons énumérés quelques-unes des stratégies de planification fiscale de fin d’année pour réduire vos impôts.

Réalisez vos pertes en capital

Dans les placements non enregistrés, pour réduire les gains imposables de 2017 d’abord et ceux pouvant avoir été déclarés les trois dernières années.

Attention de ne pas racheter le même bien avant 30 jours de la vente de celui-ci sinon la perte ne sera pas reconnue.

Cotisez à un REER

Date limite : 1er mars 2018 pour l’année d’imposition 2017. Plus vous cotiser tôt, meilleure sera la croissance de votre portefeuille.

Le montant déductible maximum : indiqué sur votre avis de cotisation de l’Agence du revenu du Canada que vous avez reçu au printemps dernier.

Attention de ne pas dépasser de plus de 2 000$ le montant admissible à vos REER sans quoi, vous aurez une pénalité à payer de 1% par mois sur le montant excédentaire.

Retrait du REER

Retardez en janvier 2018 le retrait du REER pour un RAP (Régime d’accession à la propriété pour une première maison) : 25 000$ ou d’un REEP (Régime d’encouragement à l’éducation permanente) : 20 000$ pour études post-secondaires.

Ainsi, le remboursement du REER sera retardé d’un an, soit en 2020.

Contribution au REER conjoint

En contribuant avant le 31 décembre 2017, le bénéficiaire conjoint pourra retirer l’argent et se faire imposer comme rentier du régime en janvier 2020 puisque trois années civiles auront passées. Pour un retrait avant trois années civiles, le montant imposable sera imputé au contribuable cotisant.

Par exemple, un dépôt en janvier 2018 repousse la date de retrait pour l’imposition au rentier à janvier 2021.

Cotisation CÉLI

Plafond cumulatif depuis 2009 accessible : 52 000$.
Nouvelle cotisation 2018 : 5 500$.

Retrait CÉLI

Pensez à retirer en 2017 l’argent que vous pourriez avoir besoin en 2018 car le montant retiré en 2017 s’ajoutera aux droits de cotisation de l’année suivante.

Super crédit pour premier don de bienfaisance (SCPD)

Dernière année en 2017 pour bénéficier d’un crédit supplémentaire au fédéral de 25% pour un premier don monétaire de bienfaisance.

Par exemple :
un don de 200$ : crédit d’impôt de 120$ (fédéral et provincial)
un don de 1 000$ : crédit d’impôt de 715$ (fédéral et provincial)

Crédit d’impôt RénoVert

Date limite pour conclure une entente avec un entrepreneur reconnu : 31 mars 2018.

Pour des travaux de rénovation écoresponsable sur votre résidence principale et votre chalet habitable à l’année. Crédit égal à 20% des dépenses admissibles, supérieurs à 2 500$ jusqu’à un crédit maximal de 10 000$ (dépenses maximales de 52 500$).

Crédit d’impôt lié aux soins médicaux

Demandez le crédit d’impôt pour frais médicaux admissibles payés au cours d’une période de 12 mois se terminant dans l’année civile 2017.

Si vous constatez que vos frais sont supérieurs, par exemple, entre juin 2016 et juin 2017, vous pourriez choisir cette période pour 2017 ; conditionnel à ce que les frais de 2016 n’ont pas été déduits dans la déclaration de 2016.

Crédit d’impôt pour transport en commun

Seulement les frais payés pendant les six premiers mois de l’année. C’est la dernière année que ce crédit s’appliquera.

Autres crédits d’impôts

Pour bénéficier des crédits d’impôts et déductions fiscales, assurez-vous d’avoir effectués vos paiements avant le 31 décembre 2017 et conservez vos reçus (frais de placement, de scolarité, de garde, etc.).

Travailleurs autonomes – dépenses de bureau

Déterminez la portion des dépenses domiciliaires qui est affectée à vos affaires, basé généralement par la superficie occupée pour l’usage professionnel sur la superficie totale de la résidence ou de l’appartement.

Dépenses courantes : intérêts sur prêt hypothécaire ou loyer, assurance, chauffage, électricité, téléphone, internet, fournitures de bureau, frais de poste, frais de comptable, etc.

Travailleurs autonomes – achat ordinateur / meubles

Si vous prévoyez acheter en 2018 un ordinateur ou meubles à des fins professionnels, achetez maintenant pour bénéficier de la dépréciation d’une année même si acquis seulement depuis quelques jours en 2017.

Les objets achetés qui ont une longévité supérieure à une année s’amortissent selon un pourcentage prédéterminé.

Exemple, l’informatique : la première année 15% et années suivantes 30%.

Pour les meubles, la dépréciation est de 20% par année.

Article rédigé par Jean-Georges Vaillant

Quatre éléments importants à considérer lorsqu’on parle de succession

La planification successorale est un atout important pour toute personne désirant optimiser le transfert de ses actifs à ses héritiers et ainsi protéger ce qui lui a pris toute une vie à acquérir.  Pour la plupart, l’objectif est de laisser à ses proches un doux souvenir de son passage en cette vie. Voici quatre éléments d’impact qui sont à considérer pour y parvenir.

Le lieu de naissance

Ce facteur pourrait avoir une répercussion majeure lors de la disposition d’actif au décès, puisque des impôts sur le revenu et des impôts fonciers pourraient être réclamés par le pays/province/état d’origine.

Les besoins spéciaux de vos descendants

On entend par besoins spéciaux toutes responsabilités que vous pourriez avoir à l’égard d’un enfant mineur, adulte ou autre membre de votre famille. Vous pourriez par exemple avoir à vous occuper de près ou de loin d’un membre de votre famille présentant un handicap ou une incapacité quelconque. Si vous jouez un tel rôle et que vous êtes appelé à disparaître, leurs besoins seront toujours présents. Donc, peu importe qui ou quoi vous remplacera dans ce rôle, cela aura un coût. 

La possession conjointe d’actifs

Posséder des actifs conjointement avec un parent adulte est une manière de se soustraire aux frais d’homologation, mais cela a également des répercussions au niveau fiscal et juridique. En effet, le transfert d’actifs pourrait déclencher des gains en capital imposables dépassant largement le montant à payer en frais d’homologation. De plus, les actifs partagés légalement ne sont pas à l’abri des créanciers de l’un ou l’autre des parties. C’est donc dire qu’un enfant endetté pourrait exposer le parent à ses créanciers, et ce, même de son vivant.

État civil

Au décès du conjoint, une quarantaine de Québécois par année se heurtent à un divorce incomplet avec un partenaire du passé. Cela les empêche de toucher la rente du défunt, droit réservé au conjoint légal. Ce malheureux phénomène s’explique par un changement législatif survenu en 1985 pour tenter d’éliminer les procédures complexes de divorce. À cette époque, les époux en instance de divorce recevaient deux jugements, soit un jugement conditionnel et un jugement final trois mois plus tard. Pour atteindre ce dernier, il fallait en faire la demande, mais plusieurs couples ont omis cette dernière étape, croyant être divorcés pour de bon. Il est donc primordial de s’assurer que votre état civil permet aux gens que vous aimez de profiter de votre héritage.

 

N’oubliez pas qu’il ne s’agit que d’une partie des facteurs à considérer lors de la construction d’un plan successoral efficace et de la rédaction du testament. Il est également important de souligner que ce dernier est indispensable pour les conjoints de fait qui n’ont autrement aucune protection légale outre quelques lois sociales sur les biens de leur partenaire de vie.

Le testament est d’autant plus important pour les familles reconstituées. Dans le cas où il n’y en a pas, le Code civil prévoit une distribution des actifs du conjoint défunt selon un ordre de priorités successorales et celle-ci pourrait ne pas concorder avec ses dernières volontés.

Les éléments pouvant avoir un impact direct ou indirect sur la disposition de vos biens en cas de décès sont nombreux et complexes.

C’est parce que pour nous, la succession n’est pas aussi complexe qu’elle n’y paraît que nous vous invitons à nous faire part de votre situation. Nous pourrons ensuite mettre la lumière sur ce qui s’applique dans votre cas et ainsi vous aider à atteindre vos objectifs successoraux.

 

Article rédigé conjointement par

Mathieu Armand

Conseiller en sécurité financière

Représentant en épargne collective

Directeur de comptes

Jean-Sébastien Vaillant

ADM.A., PL.FIN., M.FISC

Représentant en épargne collective

Directeur des opérations